Lieux à découvrir

Basilique de San Lanfranco

D’origine vallombrosane, elle fut construite vers la deuxième décennie du XIIe siècle ; Il est situé à l’ouest de Pavie, près de la rive gauche du Tessin. La façade actuelle, largement restaurée, date du milieu du XIIIe siècle ; l’intérieur présente une nef unique de plan en croix latine. L’abbaye hébergea François Ier, Henri d’Albret, roi de Navarre et d’autres personnages illustres au début du siège de Pavie en 1524.

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Église de San Salvatore

D’origine lombarde, l’église fut entièrement reconstruite à la fin du XVe siècle. Dans l’abside droite, à l’arrière-plan de la fresque représentant Saint Martin faisant don de son manteau, est peinte une vue plongeante de Pavie au début du XVIe siècle. D’autres fresques importantes sont les « Histoires de San Maiolo », attribuées à Bernardino Lanzani, les « Histoires de San Benedetto » et les « Histoires de Sant’Antonio Abate ».

Dans cette zone, au début du siège, campaient les lanzichenecchi de la Banda Nera à la solde de François Ier.

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Basilique de San Teodoro

Elle remonte au milieu du XIIe siècle. De style roman, elle est construite entièrement en terre cuite. À l’intérieur, il conserve des exemples notables de peinture médiévale et de la Renaissance, dont deux « Vues de Pavie », qui constituent un document historique iconographique très important de la ville, réalisées entre 1522 et 1523, donc peu avant la bataille de 1525. Exécutée à l’origine sur deux versions, la deuxième vue, plus complète, a été détachée et transférée sur le mur de contre-façade, à gauche de l’entrée principale. Les deux fresques représentent la ville lors du siège par les Français commandés par Odet de Foix, vicomte de Lautrec, en 1522.

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Basilique de S. Pierre dans le ciel d’or

Consacrée en 1132, c’est un chef-d’œuvre de l’architecture romane. L’église a accueilli les dépouilles mortelles de quelques illustres personnages impériaux et français. Outre Eitel Frédéric de Hohenzollern, le commandant des lansquenets qui défendirent Pavie, qui mourut pendant le siège, Richard de La Pole, duc de Suffolk et François de Lorraine, les deux commandants de la Bande Noire à la solde des Français, ont également été enterrés là. Ils ont trouvé la mort au combat. Ces tombes ont disparu. L’église abrite les restes de saint Augustin, de Séverin Boèce et du roi Liutprand.

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Château Visconti

Elle a été construite par Galéas II Visconti en cinq ans, de 1360 à 1365, après la conquête de Pavie. Il abrite actuellement les Musées Civiques, comprenant des galeries de peintures de différentes époques, des sections archéologiques et un musée du Risorgimento. Au premier étage, la « Salle de la Bataille de Pavie » est aménagée avec une exposition de quelques peintures et gravures et la projection sur grand écran des tapisseries flamandes conservées au Musée Capodimonte de Naples. Pendant les sièges de 1522 et 1524-25, le château fut le siège du commandement militaire espagnol. L’aile nord et les deux tours d’angle furent détruites en octobre 1527 par l’artillerie française d’Odet de Foix, vicomte de Lautrec, qui fit saccager la ville pour se venger de la défaite subie par François Ier en 1525.

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Parc Visconti

Au nord du château Visconti, partant des murs de Pavie et atteignant la Chartreuse, s’étendait le grand parc Visconti, théâtre de la bataille du 24 février 1525. Véritable jardin de délices, sa construction avait été commencée par Galéas II Visconti après la construction du Château Visconti achevée vers la fin du XIVe siècle par son fils Gian Galeazzo. Entouré d’un mur haut et épais d’un périmètre d’environ 21 kilomètres, il était divisé en Vieux Parc et Nouveau Parc par un mur qui allait du Canton des Trois Milles jusqu’à Due Porte. Il y avait au total douze portes dans le mur extérieur et dans le mur de séparation. Dans le parc, destiné principalement à la chasse, vivaient dans les meilleurs moments des cerfs, des daims, des chevreuils et d’autres gibiers abondants qui trouvaient dans ses bois un refuge idéal.

Le territoire du Parc était traversé par plusieurs cours d’eau, dont le plus important, la Vernavola, traversait toute la longueur du Vieux Parc avant de se jeter dans le Tessin en aval de la ville. Presque au centre du Vieux Parc, sur la rive droite de la Vernavola, se dressait le Château de Mirabello, en réalité un magnifique et imposant palais de chasse fortifié protégé par un fossé. Quelques petits villages, de simples fermes, étaient dispersés dans tout le Parc : Torre del Gallo, sur le mur oriental du Vieux Parc, Cantugno, Cornaiano, la ferme Repentita, la Pantaleona et d’autres.

En partant de la Torretta, sur la Via Vigentina, il est possible de se promener dans le Parc en remontant le cours d’eau de la Vernavola en suivant à pied ou à vélo la « voie verte de la bataille » qui mène à San Genesio en passant par Mirabello.

Sur un côté du cimetière de l’église de S. Maria Assunta à Mirabello, un obélisque, érigé en 1983 à l’initiative de particuliers, commémore la bataille du 24 février 1525.

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Château de Mirabello

Pavillon de chasse de la famille Visconti, puis propriété de Galeazzo Sanseverino au début du XVIe siècle. Il est situé dans l’ancien parc Visconteo, sur la rive droite de la Vernavola. Selon les études les plus récentes, le toponyme Mirabello apparaît pour la première fois dans un document de 1223, même si l’édifice d’origine remonte très probablement au dernier quart du XIVe siècle, lorsque Gian Galeazzo Visconti fit construire un nouveau pavillon de chasse. à l’intérieur du Vieux Parc, en démolissant le monastère préexistant de San Cristoforo. En 1384, le « château » est mentionné dans des documents en relation avec son « repaire » mais nous n’avons aucune idée de son aspect originel. L’édifice actuel remonte à l’époque de Filippo Maria Visconti tandis que les douves qui l’entourent furent équipées de trois ponts-levis par Galeazzo Maria Sforza en 1472. Galeazzo Sanseverino, gendre de Ludovico il Moro, obtint le château de Mirabello de son père- en 1487, en apportant des modifications substantielles et en faisant ériger de nouveaux bâtiments. Pendant le siège de Pavie, François Ier y séjourna quelques jours. Situé à l’arrière de l’armée française qui campait plus au sud, vers Pavie, le château fut occupé par l’avant-garde impériale dans les phases préliminaires de la bataille du 24 février 1525. Le château, actuellement ouvert uniquement aux visiteurs de l’extérieur, est accessible non seulement par la « voie verte de la bataille », mais aussi en voiture, en empruntant sur un tronçon la route nationale Vigentina puis, après avoir dépassé le périphérique nord route de Pavie, en continuant tout droit jusqu’au rond-point de Monte Maino, où vous tournez à gauche pour Mirabello ou en suivant Via Olevano sur toute sa longueur et en continuant ensuite tout droit jusqu’à Mirabello

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Cascina Repentita

(Propriété privée)

Sur le côté gauche de la route qui, de San Genesio et Mirabello, mène au chemin de halage le long du Naviglio et ensuite à la route nationale n° 35 Milan – Pavie se trouve la Cascina Repentita où, selon la tradition, la Zuppa alla Pavese fut servie à François Ier. Une inscription sur le mur extérieur commémore la défaite et la capture du roi de France dans la campagne environnante. La ferme ne peut être visitée que de l’extérieur

Comment s’y rendre

Saint Genèse et les Deux Portes

Anciennement habité, adossé au mur de séparation des deux parcs. Au bord de l’ancien tronçon de la route Vigentina qui traversait la ville se trouve la poterne de l’ancienne porte Pescarina qui s’ouvrait dans le mur de séparation du Vieux Parc du Nouveau.

À San Genesio, une petite exposition consacrée à la bataille de Pavie est accueillie à la Ca’ de’ Passeri.

Comment s’y rendre

Due Porte : Situation dans la commune de San Genesio, sur la route Pavie-Lardirago. À cet endroit, les impériaux ont ouvert une des brèches dans le mur oriental du parc.

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Chartreuse de Pavie

Sanctuaire du monastère de Santa Maria delle Grazie. Elle fut construite à la fin du XIVe siècle par Gian Galeazzo Visconti, seigneur de Milan, et achevée au cours des années 1400. François Ier y séjourna avec sa cour pendant quelques jours avant de se déplacer vers l’abbaye de S. Lanfranco, à l’ouest de Pavie. Selon Francesco Taegio, Galeazzo Sanseverino y aurait été enterré après la bataille du 24 février 1525. Sur le côté gauche de la route nationale n° 35, en provenance de Milan à Pavie, se trouve l’ancienne porte de la Torre del Mangano, qui, située dans le coin nord-ouest du Parc Visconteo, donnait accès au Nouveau Parc.

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